Robe de cocktail en faille de soie noire de Pauline Trigère - Etats-Unis Circa 1950
Circa 1950-1955
Etats-Unis
Robe de cocktail en faille de soie noire griffée Pauline Trigère, une rare griffe de couture américaine, datant du début des années 1950. Coupe étudiée à bustier cintré sans manche et trois plis drapés en ras du cou formant un décolleté plongeant en V dans le dos. Sur-jupe hanchée basculant sur l'arrière à effet de mini-traine. Le devant laisse apparaître une sous jupe droite en fourreau. Zip et agraffes dans le dos. Pas de doublure mais ceinture de taille intérieure en grosgrain noir tissé en rouge indiquant Pauline Trigère. Une ceinture à nouer en passementerie de cordonnets de fils dorés. Pas de défaut visible. Robe propre et portable. Très bel état de couleur et de conservation.
Dimensions: Equivalent taille 39- 40 France. Epaules 55 cm, taille 73 cm, poitrine 96 cm, hanches 130 cm, hauteur devant 96 cm, hauteur derrière 120 cm.
Pauline Trigère, (1908 -2002) à New York, est une styliste américaine d'origine française réputée pour ses coupes nettes et cintrées, ses manteaux et capes, et plus généralement ses idées novatrices dans la couture américaine. Elle travaille comme stagiaire en coupe à la boutique « Martial et Armand », sur la place Vendôme à Paris. Puis, elle rencontre la styliste américaine, Adele Simpson, qui lui raconte les merveilles du monde de la mode à New York. En 1937, âgée de 25 ans, elle déménage aux États-Unis où elle trouve d'abord du travail chez Ben Gerschel avant de devenir plus tard styliste-assistante concepteur chez Hattie Carnegie. En 1942, Pauline Trigère décide d'ouvrir sa propre maison de couture, que son frère Robert Trigère s'occupe de gérer financièrement. Sa première collection de robes se vend très rapidement aux grands magasins américains et Pauline Trigère se crée ainsi rapidement une bonne réputation à New York. Dès 1940, elle produit du prêt-à-porter. Elle reçoit le premier prix Coty en 1952. Dans les années 1950, elle commence à produire des bijoux de fantaisie pour accompagner ses tenues, comme de nombreux autres entreprises de l'époque. Il lui est attribué l'invention des cols et foulards amovibles sur ses robes et manteaux.